70 personnes au rendez vous des Copains, 10 bateaux à couple, 20 ans déjà pour le bac à voile « Les Copains à Bord »… Après avoir fêté le centenaire des Monotypes sur la plage du CVA, l’équation 70+10+20 = 100 est identique pour cet événement qui marque deux décennies de navigations sur le Bassin. Les plus assidus de l’APTRA depuis toujours, se souviendront des heures passées à la construction qui s’est décidée suite à l’utilisation du Pdt P Mallet, afin d’être autonome sur le calendrier des sorties. L’atelier de Fernand sera donc transformé en chantier de marine pour l’occasion. De la place et des machines pour réaliser les pièces à assembler, l’alignement des planètes était réel pour commencer la construction. A cette occasion le tableau de photos à la cabane vous remettra dans l’ambiance de l’époque. Eh oui vingt ans de moins quand même… L’atelier disparu, les machines sont toujours en activité, et de surcroît, elles sont à usage d’un charpentier de Marine. Un signe s’il en est un à souligner. Pour le bateau , on remarquera quand même qu’il est le seul où une table est à poste en permanence pour étaler les piques niques…A l’Aptra, le casse croûte c’est essentiel, et l’aspect pratique et convivial n’aura échappé à personne. En effet, lieu de rassemblement sur l’eau des régates de Monotypes, chaque équipage est déjà passé à bord à cette occasion… Le fameux diesel avec crémaillère, (au doux surnom de Pi Pa Poup…) saura encore tirer de nombreux Monos pour rejoindre les départs du Nord Bassin,… et souvenez vous egalement, des coins magiques comme Taussat et d’autres… Assurément de nombreux souvenirs sont ressortis lors de ces commémorations… Quant à la navigation, le gréement fractionné sur un accastillage sur échantillonné aura vite fait de vous mettre dans l’ambiance dès que le vent se lève, à bord, les équipiers sont mis à contribution sans relâche… Mât cassé au retour d’Arguin, et oui on pouvait y aller sans contraintes, voie d’eau avec échouage d’urgence sur la plage du Moulleau : la vie n’a pas toujours été rose à bord, mais les solutions prises à bon escient par le capitaine Jean seront toujours aptes à assurer le matériel et les passagers jusqu’aù retour au port de la Teste…
Le seul regret pour ma part aura été d’être dans l’impossibilité de participer à la fête, que les plus jeunes fassent parler l’équipage, et ils auront des images plein les yeux et des fous rires malicieux plein les oreilles en écoutant les récits des navigations de ce navire emblématique du Bassin d’Arcachon…
Quant à la chanson de Brassens au titre éponyme, celle-ci est en adéquation parfaite depuis le premier jour avec l’esprit du bord où chacun à tant appris. Alors, permission de monter à bord Capitaine ? Accordé pour larguer les amarres et écrire à nouveau un autre chapitre…Longue vie au bac à voile « Les Copains à Bord »
Carpé Diem et Bon vent… !!!
D.M.
Crédit Photo: L.L.